vendredi 28 juin 2013

Grog au thé noir

Hello dears,

Voici un article qui n’est pas vraiment de saison, mais plus de circonstance. En cet été doux et moite, la fatigue accumulée durant l’année aura eu raison de ma santé, et j’ai fini par tomber malade. Contre les maux de gorge et le nez qui coule (nice !), j'ai découvert un allié sympathique lors d’un voyage à Varsovie, il y a plusieurs mois.

Pour le grog de Varsovie au thé noir, vous aurez besoin de :

~ Thé noir, la base de la base ! Assam, Ceylan, etc.
~ Jus de framboise, de myrtille, ou autre fruit/baie rouge.
~ Rondelles dorange et de citron
~ Epices ! De préférence des clous de girofle et de la cannelle, mais j’aime bien y mettre également du poivre et de la vanille.
~ Un shot de vodka.


Ce qui nous donne quelque chose comme ça.

Je ne donne pas plus d’indications sur les proportions, je pense que comme souvent le goût prime. Je mets pas mal d’agrumes car j’aime beaucoup les saveurs acidulées voire acides, de plus le citron possède des propriétés antiseptiques très utiles en cas de mauvais rhume ! Mais il est tout à fait possible de leur préférer les épices, et de rajouter, pourquoi pas, du miel (qui possède également d’excellentes vertus antiseptiques, antibactériennes et même antioxydantes), et pourquoi pas même se passer totalement de vodka (mais alors on s’échappe un peu du grog polonais…).

La théine contenue dans le thé noir aide à combattre les migraines et la fatigue causée par la fièvre. Dans un autre registre de maladies, le fort taux en tanins du thé noir aide à calmer les conséquences peu gracieuses des gastro-entérites et autres maladies intestinales…  
Ainsi, la combinaison de thé, d’épices, de fruits et (d’un peu) d’alcool est un cocktail très intéressant pour aider l’organisme dans son combat contre les virus et autres microbes peu sympathiques d’hiver… ou d’été.

Bien sûr, tout ceci ne remplace pas les prescriptions d’un médecin en cas de sérieuse infection bactérienne. Malgré tout, en cas de banal rhume plus contraignant que dangereux, ça soulage !

Soignez-vous bien si vous êtes malades…
et prenez garde à vous si vous ne l’êtes pas encore !
Hana B.

lundi 3 juin 2013

Un tea-time avec... du kukicha.

Hello dears, 

Je suis en off cette semaine, j’ai donc profité de mon lundi pour me promener un peu, voir une amie, et acheter un thé pour l’été qui s’annonce. J’ai jeté mon dévolu pour un kukicha, histoire de me pencher un peu mieux sur ce thé qui m’avait plutôt séduite dans la dernière Thé Box.


Mon nouveau thé est donc un Kukicha bio de Muso. Muso n’est pas une maison de thé à proprement parler mais un revendeur de produits macrobiotiques et respectueux de l’environnement. On trouve sur leur site Internet des spécialités culinaires mais également des produits d’hygiène et des vêtements de coton bio. Je ne sais pas pour le reste, mais leurs thés peuvent être trouvés dans les supermarchés biologiques (en tout cas c’est là que j’ai trouvé le mien).
Petite digression : j’ai trouvé également ces œufs surprises bio, avec surprise équitable à l’intérieur. J’essaie de réduire ma consommation d’huile de palme ces derniers temps et ces œufs, contrairement aux Kinder, n’en contiennent pas. Le chocolat est tout à fait respectable, quant à la surprise, j’ai eu droit à quelques grains de Happy Mais. Bref, je trouve l’initiative sympathique, donc je la partage ici si ça intéresse quelques autres personnes que moi.

Mais revenons-en au thé.



Le kukicha est une variété de thé assez particulière dans le sens où elle est majoritairement composée des tiges du théier. J’ai trouvé très peu d’informations sur elle, la grande majorité provenant de sites Internet spécialisés dans la vente en ligne de thé, à prendre donc avec des pincettes, et qui sont souvent contradictoires les unes avec les autres. Certains disent que le kukicha n'est composé que des tiges, d'autres y mêlent de rares feuilles, certaines photos montrent des tiges vertes alors que celles du mien sont brunes, c’est à n’y rien comprendre. Difficile de s’y retrouver, donc.
Que penser de ce manque d’informations ? Ce thé est-il encore trop confidentiel dans nos contrées occidentales, ou est-ce au contraire un sous-thé peu prisé des Japonais, que les sites Internet occidentaux essaient de refourguer à un public peu connaisseur ?
Mon intention n’est pas de trancher dans ce « débat », débutante comme je suis, mais de présenter les thés tels qu’ils s’offrent à moi. Dans mon cas, mon kukicha est entièrement fait de tiges brunes. Il est précisé sur le paquet que ces brindilles sont cueillies en automne et en hiver, période où le taux de théine de la plante est le moins élevé. Elles sont ensuite passées à la vapeur, refroidies et séchées pendant au moins un an. Après le séchage, les brindilles sont grillées. Du coup, je trouve regrettable que l'année de production ne soit pas indiquée sur le paquet, mais passons.


Tout comme pour celui de la Thé Box, la liqueur de mon kukicha est d'un brun doré très chaud, et le goût est léger, à la fois iodé et boisé (forcément), avec une touche de noisettes. J’en ai bu tout au long de mon dîner, avec un plat de pâtes au basilic et des sablés à la canneberge, et il se mariait tout aussi bien au salé qu’au sucré. Le scepticisme auquel me conduit mon manque d’informations ne m’a pas empêchée de l’apprécier, malgré tout, je n’en ai pas fini avec le kukicha, et je pense continuer mon investigation pour essayer d’en savoir plus. 
En ce qui concerne la préparation, tout le monde semble d’accord (c’est déjà ça) : entre trois et cinq minutes d’infusion dans de l’eau bouillante, une seule infusion (deux maximum). 

Si vous avez plus d’informations sur cette variété mystérieuse, vos commentaires sont les bienvenus  ! Et dans tous les cas, je vous souhaite une excellente semaine.
Hana B.